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Football et supporterisme. Analyse de l'actualité et du droit.
27 février 2013

ASSE

Dans les colonnes du Progrès, les présidents des Magic Fans et des Green Angels se sont exprimés sur les incidents au Stade Auguste Delaune. Donnant leur version des faits :

Le journal l'Union de Reims rapporte des détériorations, quel groupe est concerné ?
Aurélien (Magic Fans) : C'est nous, je tiens à dire que nous n'avons rien détérioré. Nous étions à la terrasse d'un café, tout se passait bien jusqu'à que les CRS et la BAC nous entourent. Nous n'étions pas virulent, ils se sont rapprochés, il y a eu beaucoup de provocations verbales de leur part, un de nos membres a pris un coup de taser comme ça. Ensuite, ils nous ont fait entrer dans le bar. On s'est fait matraquer parce qu'on ne rentrait pas assez vite, après il fallait ressortir, toujours sous les coups. Leur attitude était incohérente.

Vous parlez des provocations, donnez-nous un exemple ?
Aurélien : Nous étions 35, ils étaient 45. Nous avons rejoint le stade en cortège, alors que j'avais réussi à calmer mon groupe. Un exemple, des paroles comme "vous en voulez encore ?". Ils ont notamment pris un gars de chez nous, lui ont arraché son téléphone, sa chevalière et sa casquette en lui disant "ça se sont maintenant nos trophées" il ne les a pas récupéré.

Pendant le match, il n'y a pas eu d'incidents ?
Nicolas (Green Angels) : Aucun, tout s'est très bien déroulé avec la sécurité Rémoise et Stéphanoise. Et puis les CRS n'étaient pas dans le stade.

A quel moment les choses se sont-elles corsées ?
Nicolas : A la fin du match, au moment ou nous étions en train d'évacuer le stade. Les CRS ont fait ce qu'on appelle "un entonnoir", pour nous faire sortir deux par deux. Ça a provoqué la première bousculade.

Les forces de l'ordre sont intervenues pour interpeller l'auteur du craquage de fumigène, ce qui est illégal.
Nicolas : Oui exactement, son innocence a été prouvée le soir même. Il a été relâché hier matin.

Que s'est-il passé ensuite ?
Nicolas : Les CRS ont fermé le portail et nous ont encerclé. Sans aucune raison, le calme était revenu. On a levé les mains, on ne voulait pas de coups gratuits. On s'est fait gazer une première fois.

Sur le parking, que s'est-il passé ?
Nicolas : On est monté dans les bus, les CRS ordonnaient qu'on s'en aille et alors qu'on roulait, l'un d'entre eux a tiré aux a tiré au flash-ball sur le pare brise, une personne de la BAC a gazé le chauffeur par sa fenêtre, ils ont bloqué les cars. Le conducteur est sorti du bus en criant qu'il ne faisait pas parti du groupe, il a reçu des coups. Il n'a pas été en état de nous ramener, un policier a tiré au flash-ball à l'intérieur du bus.

Aurélien : Ils ont fait ouvrir les portes, ont fait usage de leur lacrymogène et ont fait refermer les portes.

Et aucun d'entre-vous n'a répliqué ?
Nicolas : Bien sûr que si, on ne va pas tendre l'autre joue ! Les répliques c'était des jets de projectiles et pas tout le monde, puisque beaucoup ont fait des crises de panique. Nous ne sommes pas des anges, et quand on fait des conneries on les assume. Mais frapper des femmes, matraquer le premier qui passe, s'en prendre à un chauffeur de car, je n'avais jamais vu ça en 15 ans de déplacement. Nous ne sommes pas là pour nous faire passer pour des victimes, mais pour raconter la vérité. C'était une véritable chasse aux Stéphanois !

Source:envertetcontretous.fr

 

Dégradations. Dans un courrier adressé à Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, avec copie à Maurice Vincent, François Cuillandre, maire de Brest, déplore l’attitude des certains supporters stéphanois lors de la réception de l’ASSE le 20 janvier dernier. Une attitude jugée « inacceptable ». La lettre est demeurée sans réponse.

 

Source:leprogres.fr

 

Interrogé dans les colonnes du ProgrèsRoland Romeyer n'a pas pris la défense des supporters, suite aux incidents à Reims, comme avait pu le faire Christophe Galtier. Le président des verts redoutent une sanction grave à l'encontre des groupes :

"Ce n’est pas d’aujourd’hui. Suivant du côté où on se trouve, l’analyse diffère mais ce qui s’est passé à Brest et Reims ne va pas arranger nos affaires. Depuis le début de saison, il y a presque tout le temps des fumigènes à l’extérieur. J’avais réuni les groupes le 5 février et je les avais prévenus. Nous avons deux sociétés de sécurité et on envoie systématiquement notre directeur de la sécurité en déplacement. Il assiste aux réunions de préparation du match, signale les risques. Je viens de signer un devis pour les forces de l’ordre. À chaque match, on paie entre 5000 et 9000 euros. Nous avons 380 stadiers mais pour les rencontres à l’extérieur si nous sommes responsables de nos supporters, ce n’est pas nous qui faisons les fouilles ou avons la maîtrise de la vidéo. Les supporters savent qu’ils ont moins de risques de se faire prendre mais ça commence à chauffer les oreilles."


Source:envertetcontretous.fr

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