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Football et supporterisme. Analyse de l'actualité et du droit.
5 décembre 2013

NICE - ASSE. Un supporter stéphanois écroué, le procès renvoyé au 26 décembre

Deux des sept supporters présentés à la justice ont été placés en détention provisoire ce jeudi soir tandis que les 5 autres, tous Stéphanois, sont repartis libres du tribunal mais ont été placés sous contrôle judiciaire. Le procès a été renvoyé au 26 décembre.

Un supporter niçois et six autres de l'ASSE, suspectés de violence à l'Allianz Riviera et interpellés mercredi dans la région stéphanoise, faisaient l'objet d'une comparution immédiate jeudi.

Suspectés d'avoir participé aux violents incidents qui ont émaillé l'avant-match des Verts à Nice le 24 novembre, ils seront jugés le 26 décembre prochain.

Le procès a été renvoyé par le tribunal correctionnel de Nice pour l’ensemble des prévenus, à la demande des conseils des six Stéphanois qui souhaitaient avoir plus de temps pour préparer leur défense.
Dans le box, sous bonne garde de huit fonctionnaires de police, les sept jeunes hommes, âgés de 19 à 26 ans, ont comparu, les traits tirés, tous reconnaissant violences et/ou dégradations au sein de l’enceinte sportive.
L’un d’entre eux a expliqué avoir été «pris dans un mouvement de foule», un autre avoir «agi par bêtise». Un autre, dont les photos de presse le montre suspendu par les pieds au-dessus du vide alors qu’il tentait de repasser dans la tribune stéphanoise, a dit aux enquêteurs que ce jour-là, «il s’était vu mourir» et qu’il aurait jeté un siège parce qu’il en avait reçu un, a relaté le président du tribunal David Hill.
Le vice-procureur Alain Guimbard a requis leur placement en détention provisoire, craignant les risques de non-représentation et de réitération des faits.
«Ce match du 24 novembre, ce sont des faits d’une rare violence» qui ont fait «huit blessés» parmi les stadiers, alors que «191 sièges ont été détruits», un préjudice dont le coût «sera supporté par la collectivité», a-t-il rappelé. «On a évité le pire, on a évité le drame. Il faut donc une réponse à la hauteur», a-t-il encore asséné.
Le magistrat a souligné que tous les prévenus avaient précédemment «été identifiés comme des supporteurs violents» par le service du Sdig (ex-RG).
La défense a demandé une remise en liberté, assortie d’un contrôle judiciaire.
Les supporteurs stéphanois interpellés mercredi et placés en garde-à-vue à Saint-Etienne, avaient été transférés dans la matinée dans un avion de la Police de l’air et des frontières à Nice.
La plupart d’entre eux étaient connus des services de police et de justice et certains avaient fait l’objet d’interdiction de stade pour le même genre de délit.
La Ligue professionnelle de football, représentée par Me Eric Borghini, s’est constituée partie civile, à l’instar de la ville de Nice qui a subi un «préjudice d’image», selon son avocat Me Adrien Verrier.
Quelque 70 CRS avaient été dépêchés en renfort pour sécuriser les abords du palais de justice, les forces de l’ordre craignant la présence de supporteurs niçois venus soutenir leur camarade

Source:leprogres.fr

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