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Football et supporterisme. Analyse de l'actualité et du droit.
2 avril 2014

Les supporters jouent les prolongations au tribunal

REIMS (51). Coups, menaces de mort, jets de pierres et de pétards sur la police...  : quelques supporters font encore parler d’eux dans la rubrique judiciaire.

« I l suffit d’un ou deux excités » pour gâcher un match de football, déclarait un défunt commentateur sportif. Lui n’est plus là, à la différence des « excités » toujours bien représentés chez les supporters. Voici encore trois nouvelles affaires venues alimenter la rubrique judiciaire locale.

Samedi soir, un Rémois de 31 ans n’a pas eu le temps d’assister au match contre Lorient. En chemin, parc de la Comédie, il a jeté des pierres et des pétards sur deux policiers également gratifiés de noms d’oiseaux.

Son allergie envers l’uniforme s’explique peut-être par ses précédentes arrestations : il est bien connu du commissariat, notamment pour ses frasques en tant que supporter, ce qui lui a valu une interdiction de stade de deux ans aujourd’hui purgée.

Sans doute va-t-il s’en prendre une nouvelle, peut-être définitive celle-là. En attendant, il est convoqué le 30 juin devant le tribunal. Le 15 février, lors du match contre Bordeaux, ce ne sont pas des policiers mais un stadier qui a été pris à partie par un supporter bordelais. Alcoolisé, l’homme avait enjambé la barrière et voulait s’introduire sur la pelouse quand le stadier s’est interposé. Menaces de mort en représailles : « Je vais te retrouver ! Je te ferai la peau ! Je vais te crever ! »

Convoqué au tribunal, il ne vient pas : 200  euros d’amende.

Eux sont bien présents : deux Rémois escortés à la barre en comparution immédiate après une agression dans un car de supporters, le 1er décembre 2012, lors d’un déplacement à Valenciennes. La victime est le chauffeur, frappé d’un coup de poing et traité de « sale immigré » (il est d’origine maghrébine) pour avoir refusé de descendre ses agresseurs au centre-ville de la cité nordiste.

D’abord traité par le parquet de Valenciennes, le dossier fut transmis à Reims, d’où le décalage dans le temps. L’un des prévenus a déjà quatre condamnations à son actif, ce qui explique la comparution immédiate, mais lui comme son ami affirment ne pas être les auteurs des violences. Sollicitant un délai pour préparer leur défense, ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire et reprendront la partie avec le tribunal dans quinze jours.

Par F.C.

Source:lunion.presse.fr

 

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